1. |
Lost
03:17
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Je marche depuis des heures
Dans cette ruelle au fond se meurt
La noirceur du monde
Qui s’étend
Je me perds dans mes peurs
De ne jamais joindre la lueur
Face aux ombres menaçantes insolentes
Comme s’il en pleuvait
Au loin s’écrase sans identité
Un astre élancé
Je fuirai l’heure
M’accrochant comme une erreur
À cet orbe m’attirant m’exaltant
Laissant derrière moi
Le ruisseau de mes éclats
J’avance sans savoir
D’où vient le vent
Le vent
J’oublie dans la pâleur de cette course que j’entreprends
Ce qui fonde mon être désertant
L’avenir s’offre à mon cœur incertain si l’on entend
Les vipères glissant sur mes hanches
Comme s’ils en pleuraient
Dans mon dos ceux qui m’ont fabriqué
Ceux qui m’ont guidé
Je fuirai l’heure
M’accrochant comme une erreur
À cet orbe m’attirant m’exaltant
Laissant derrière moi
Le ruisseau de mes éclats
J’avance sans savoir
D’où vient le vent
Le vent
Je fuirai l’heure
M’accrochant comme une erreur
À cet orbe m’attirant m’exaltant
Laissant derrière moi
Le ruisseau de mes éclats
J’avance sans savoir
D’où vient le vent
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2. |
Silence Radio
02:28
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On étouffe chaque mot
On apprivoise le vide
Néant à couper au couteau
On se prive du bon sens
De la vérité de nos maux
Pourquoi retirer l’épine
Qui nous colle tant à la peau ?
Silence radio
Pourquoi souffrir à nouveau ?
Pourquoi ressentir rugir
La violence de nos propos ?
Laissons l’histoire s’enfuir
Dans le ton noir de nos corbeaux
Laissons pourrir croupir
La vérité comme un fléau
Hors des murs du silence de la citadelle
J’entends l’écho l’ombre ruissèle
L’enfant vit la clameur de la citadelle
Alors laisse sortir tes peines
Silence radio le déni est éphémère
Nous sommes la cible du temps
Du caillou dans nos artères
Sent bien le sens du vent
Tu contres et il te met à terre
Alors crache tes mots
Libère-nous des temps amers
Alors crache tes mots
Si-lence Ra-dio
Hors des murs du silence de la citadelle
J’entends l’écho l’ombre ruissèle
L’enfant vit la clameur de la citadelle
Alors laisse sortir tes peines
Hors des murs du silence de la citadelle
J’entends l’écho l’ombre ruissèle
L’enfant vit la clameur de la citadelle
Alors laisse sortir tes peines
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3. |
La Noire Colombe
04:10
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Tant d'heures passées dans cet hiver maussade
Se profile au loin le désert glacial
Pas un abri une trace animale
Seule l'ombre du rien habille le sol pâle
Soudain surgit du ciel une âme sans pareil
Brillant est son corps dans ce rayon d'or
Ses plumes noires se différent dans cette blanche atmosphère
Ses yeux filtrent l'air
Se posent sur mon corps
Sa beauté transpire
L’odeur qui fuit de son corps
Efface le décor mais saura-t-elle transcrire
Ce message de paix qu'elle transporte
Dans cet espace mort
La noire colombe m'attire dans l'ampleur
De ses ailes déployées imposant son heure
Inaccessible elle fuit et effleure
L'espoir d'une paix qu'elle apporte et qui meurt
Ses yeux ont percé éteint la lueur sous le ciel qui pleure
La noire colombe m'invite dans les décombres des amours brisés
D’une paix qui s'effondre
Plongée dans l'ombre elle s'envole et surplombe toute l'immensité
De ce paysage sombre
Saurais-je fuir cet appel
Soudain tombé du ciel
Qui figure devant
Mon corps qui s'emballe
Et dans un battement d'ailes elle contre l'éternel
S'enfuit dans l'hiver
Le sommeil glacial
Sa beauté transpire
L’odeur qui fuit de son corps
Comme un signe un trésor
Je fuirai sans rien dire
M’éloignant prenant mon essor
Fuyant le décor
La noire colombe m'attire dans l'ampleur
De ses ailes déployées imposant son heure
Inaccessible elle fuit et effleure
L'espoir d'une paix qu'elle apporte et qui meurt
Ses yeux ont percé éteint la lueur sous le ciel qui pleure
La noire colombe m'attire dans l'ampleur
De ses ailes déployées imposant son heure
Inaccessible elle fuit et effleure
L'espoir d'une paix qu'elle apporte et qui meurt
Ses yeux ont percé éteint la lueur sous le ciel qui pleure
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4. |
Apparence Terreur
04:02
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Plongé dans le noir j’éclipse tous vos malheurs
Comme si fuir la vue du monde, faisait mon bonheur
Je servirai l’absence d’un regard vers les cœurs
Blanche ou noire ou rousse ou blonde rien ne me fait peur
Mais si un jour on peut me rendre ce bien qui m’appartient
Mes yeux qui montent
Mon cerveau vers des heures où prône l’apparence terreur
L’apparence terreur
Dans ses heures où ta peau respire la chaleur
Ta voix m’inspire cette lumière dans la noirceur
Aujourd’hui le diable me propose de m’inspirer de cette rose
De refleurir sous le printemps
D’apercevoir ma douce
Comme une prose
Et aujourd’hui je retrouverai ce bien qui m’appartient,
Mes yeux qui montent
Mon cerveau vers des heures où prône l’apparence terreur
L’apparence terreur.
J’absorbe la lumière jaillissante vers mes heures
Bien vivant ébahit par tant de splendeurs
Redécouvrant ma vie, mon amour et mes envies cet air si lourd
Pourquoi ai-je attendu sans rire
Je m’ouvre à l’esthétique des jours
Et aujourd’hui enfin je retrouve ce bien qui m’appartient
Mes yeux qui montent
Mon cerveau vers des heures où prône l’apparence terreur
L’apparence terreur
Mais ces jours-ci
Je m’enterre sous tout cela ce monde d’apparence qui se meurt
M’éloignant de ce qui fait ma vie ce qui fait mon ailleurs
Je te retrouverai je ferai le pas vers toi la sentinelle de mon cœur
M’éloignant de ces tentations d’une vision de pleurs
Mais aujourd’hui je viens vous rendre ce bien qui m’appartient
Mes yeux qui montent
Mon cerveau vers des heures où prône l’apparence terreur
L’apparence terreur
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5. |
Hystérie
03:42
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Hystérie quand tu tiens nos semblables
Regarde nous périr sous le sable
Allons enfants des cris peu enviables
Jouir de la violence qui nous accable
Déchante
Lâche ! (Lâche !)
Crache ! (Crache !)
Ton venin loin des âmes
Lâche ! (Lâche !)
Crache ! (Crache !)
Le délire est palpable
3 2 1 0
Sortons avant
Qu’il ne resserre l’étau
Expression concept factice qu’il peine
À couper au couteau
Nomme-nous juge du social réseau
Plongé dans l’océan des corbeaux
Dresse la haine enfouie dans nos maux
Bashe les vies dont on fuit l’écho
Déchante
Lâche ! (Lâche !)
Crache ! (Crache !)
Ton venin loin des âmes
Lâche ! (Lâche !)
Crache ! (Crache !)
Le délire est palpable
3 2 1 0
Sortons avant
Qu’il ne resserre l’étau
Expression concept factice qu’il peine
À couper au couteau
Il paraît que la route sera longue
Pour que ta haine succombe à la honte
Rentre tes chiens enragés des ondes
Laisse blanchir la noire colombe
Déchante
Lâche ! (Lâche !)
Crache ! (Crache !)
Ton venin loin des âmes
Lâche ! (Lâche !)
Crache ! (Crache !)
Le délire est palpable
3 2 1 0
Sortons avant
Qu’il ne resserre l’étau
Expression concept factice qu’il peine
À couper au couteau
Il paraît que la route sera longue
Il paraît que la route sera longue
Sera LONGUE !
Déchante
Lâche ! (Lâche !)
Crache ! (Crache !)
Ton venin loin des âmes
Lâche ! (Lâche !)
Crache ! (Crache !)
Le délire est palpable
3 2 1 0
Sortons avant
Qu’il ne resserre l’étau
Expression concept factice qu’il peine
À couper au couteau
Lâche ! (Lâche !)
Crache ! (Crache !)
Ton venin loin des âmes
Lâche ! (Lâche !)
Crache ! (Crache !)
Lâche ! (Lâche !)
Crache ! (Crache !)
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Horpailleur Rouen, France
Horpailleur est une invitation au voyage à travers un univers rock français.
Ces quatre copains de Fac revendiquent
des influences telles que Noir Désir, Alain Bashung, Luke ou encore Louise Attaque, dont les univers transparaissent dans les compositions du chanteur.
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